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18 ans ~ 1710 ~ Château de Frederiksborg (Danmark) ~ Peut voir les revenants et les esprits, à terriblement peur du noir.

 

 

Amy W.

Description

 

Amy mesure 1m67 pour 53kg. Elle n'est donc ni trop grande ni trop petite. Elle est assez bien proportionnée et ses courbes féminines sont mises en valeur par la pâleur extrème de sa peau. Elle attache souvent ses longs cheveux blonds qu'elle trouve encombrant. Ses cils semblent deux papillons lorsqu'elle cligne des yeux et la finesse de son visage bien dessiné peut laisser à penser qu'elle est en porcelaine.

 

 Amy est assez distante avec ses semblables qu'elle fuit même parfois. Assise sur son trône elle est dure, froide, impartiale et peu clémente avec les étrangers. Son visage sait se faire plus ferme que l'acier, et son coeur aussi glacial qu'une pluie de grêle. Elle reste donc souvent à l'écart, enfermée dans son silence mais il arrive aussi que le métal se fende d'un sourire. Et lorsque l'huitre s'ouvre, c'est pour dévoiler une perle éclatante. En vérité, elle est très généreuse, rancunière, hautaine,  insolante et boudeuse, mais (trop) gentille, courageuse et souriante. Elle ne parait plus si fragile que ça notre poupée de porcelaine, sauf bien sur si vous avez la maladresse d'évoquer son passé. Elle aime tirer la langue, se promener en forêt, grimper aux arbres et à cheval même s'il lui arrive souvent de se casser la figure...

 

  Accident

        Amy W. naquit dans l'immense château de Frederiksborg au Danemark. Sa mère Lady Fynaël des Hormeaux épouse du duc français George De Winter ne la vit que peu grandir, s'éteignant deux années plus tard en donnant naissance à son deuxième enfant. Malgré cela, Amy eut une enfance simple et joyeuse, comme à peu près toute les petites filles je crois. Son père, un homme attentif, bon et généreux s'occupa de ses deux enfants comme il put, et malgré quelques difficultés financières, ils étaient heureux tous les trois. Mais le bonheur est un être nomade et un jour sur un coup de tête, il décida de partir et de quitter cette agréable famille qui l'avait pourtant chéri tant d'années.

 

         Ce jour-là, alors que les De Winter revenaient d'un de leurs nombreux voyages en France, à quelques kilomètres du château natal de la petite fille, leur carosse sortit de la route et dégringola une pente rocailleuse pour terminer sa course dans un étang sombre. L'eau épaisse et noir engloutie la voiture et ses occupants. Amy sentie l'eau s'infiltrer dans ses petits poumons d'enfant. Son petit coeur battait de plus en plus lentement, et elle ferma les yeux bercée par l'eau qui l'entourait. Personne ne sut comment elle sortit seule de l'eau, mais on la retrouva sur la berge, les yeux écarquillés d'horreur fixant un point que seule elle pouvait voir. Ce jour là, elle perdit son père, son frère et sa vie de petite fille simple et douillette.

 

        Ce jour-là, sa vie est partie en fumée avec les restes de ma famille. Ce jour-là, elle a changé irrémédiablement, ce jour-là, ils ont commmencés à apparaître et à hanter ses nuits...

        

The scorn maiden

       Elle fut adoptée par son oncle et sa tante les comte et comtesse Des Hormeaux. Le premier était froid et distant avec elle. Mais la seconde l'aima comme sa propre fille. Dans les premiers mois qui suivirent l'accident, Amy se réveillait presque toutes les nuits terrorisée par de sombres cauchemards et par les fantômes qui hantaient le grand château des Hormeaux. Alors, sa tante qui était la douceur et la patience même la prenait dans ses bras et la rassurait. Elle était la seule à croire ce que lui racontait Amy. Malheureusement, Lady Sofia mourut de la scarlatine deux ans après l'arrivée de la petite fille.

 

        Dès lors, il fut interdit à Amy de courir, de sauter, de crier, bref de vivre comme une enfant. Le comte des Hormeaux prit en main son éducation et décida de faire d'elle une véritable courtisane. Souvent lorsqu'elle désobéissait, il la battait durement, mais jamais au visage, pour ne pas l'abimer. A chaque fois elle se promettait de ne pas pleurer, mais elle ne tenait que très rarement cette promesse tant la cruauté de son oncle était infinie. Elle résista très longtemps, mais du finalement céder et pour ses 16 ans, il l'emmena à la cour danoise où elle fit merveille. Sa beauté et sa vivacité d'esprit furent bientôt célébrées dans tout le pays, éveillant convoitise et jalousie dans le coeur de nombreuses personnes.

 

        Mais si Amy se pretait au jeu de son oncle, elle rêvait sans cesse d'échapper à cette ronde infini de révérences hypocrites et de robes de soie. Un seul mot trouvait écho en elle, Liberté. Elle aurait donnée n'importe quoi pour qu'on la laisse s'évader, même si elle avait conscience que la vie dehors serait bien plus difficile que celle dont elle jouissait actuellement. Les nombreux esprits qui l'entouraient étaient les seuls en qui elle avait confiance, et ils devinrent ses seuls amis. En attendant l'heure où elle pourrait se sauver, elle souriait à ceux qui l'entouraient et laissait son oncle l'utiliser à ses fins.

 

Lady de Winter

        Parfois, il arrivait que son oncle soit plus clément, et qu'il l'autorise à se rendre sur les terres léguées par son père en France. Ces moments-là semblaient magiques à la jeune femme, et elle les savourait du mieux qu'elle pouvait. Elle était là-bas chez elle, ne devait obéir Ã  personne sauf à elle-même. Les gens qui vivaient sur ses terres la respectaient, l'aimaient et elle le leur rendait bien. Malheureusement, ces moments étaient aussi rares que les sourires sincères de son oncle.

 

       Un jour, alors qu'elle revenait de l'un de ces voyages féeriques, celui-ci vînt la trouver, le ton mielleux, la voix douceureuse. Ce soir-là avait lieux une réception chez le marquis von Wrangel lui annonca-t-il. Amy frémit en entendant ce nom car il n'existait pas dans l'univers tout entier un être aussi vil et mesquin que le marquis. Elle avait plusieurs fois repoussé ses avances inconvenantes, ce qui avait fortement déplus à son oncle. Elle n'eut pas d'autre choix que d'obéir. Ce qui se passa ce soir-là, nul ne le sait, mais Amy ne retourna plus jamais à la cour danoise après cela. Son oncle et le marquis furent retrouvés morts au petit matin, une expression horrifiée gravée sur les traits à jamais.

 

        Amy hérita du comté de son oncle mais elle retourna vivre sur les terres de son père qu'elle ne quitta plus. De nombreuses légendes naquirent sur les lèvres des petites gens, désignant la Lady de Winter comme une puissante enchanteresse dont la beauté aurait soumis les esprits de l'haut-delà. Peu de gens osèrent à partir de cet instant pénétrer sur ses terres que ce soient celles de son père ou celles de son oncle. Le château des Hormeaux fut abandonné, mais on raconte que l'on entend encore les soirs de nuit sans lune, le spectre du vieux comte hurler le nom de sa nièce comme une ultime plainte.

 

        Quant-à Amy, elle ne s'est pas débarrassée de ses robes de soie, mais elle ne les porte pas aussi souvent que ses vêtements de chasseurs. Elle harpente ses terres à cheval, un arc à la main, empêchant les pillards de s'introduire chez elle, et savourant chaque seconde une liberté si longtemps désirée.

 

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